Pastafarisme
Désacralisons le Sacré, tant profane que religieux... L'humour est une chose sacrée et infiniment sérieuse. Il est indispensable en art, politique et mysticisme, pour savoir que ce que l'on croit savoir n'est qu'une croyance.
Râmen
Me Trierweiler a feint de ne poser qu'une question de fidélité en politique (ou en amour ?).
Car la question posé a bien moins d'importance ici que la position d'où elle est posée.
SUR LE FOND :
La Présidence et tout ce qui la touche fait totem sacré en République. Mais nous sommes en République laïque et il serait temps de dé-sacraliser tout ceci, normal... Le président n'est ni omniscient, ni omnipotent, et sa compagne encore moins. J'aimais Chirac pour ça, il était capable de dire " j'ai encore gaffé sur ce coup" (même si ça l'arrangeait de dire des choses en les reniant, mais en les ayant dites quand même). Ethiquement, qu'elle fut front de gauche, écolo., voir UMP ou complètement cinglée, elle aurait le droit d'exprimer ses opinions comme tout un chacun, voir même des grosses Nouilleries, mais en précisant bien « ceci n'est l'opinion que d'une simple citoyenne » pour dé-sacraliser le propos. Et si son tweet avait pour conséquence cela, pourquoi pas.
Car ce qui est sous entendu est de l'ordre de : Mr Hollande a-t-il autorité sur sa famille politique... et privée. Mais amalgame est impropre entre famille politique et privée, que relèverait pour celle ci d'un concept pétino-machiste de la famille des plus primaires ici.
SUR LA FORME :
Mais elle a sciemment profité de l'« aura » de sa position. Son opinion se respecte sauf à la clamer d'une position sacralisée, même par défaut, et ne jouons pas les nunuches à ce propos. Mr Hollande a du lutter 30 ans pour imposer sa pensée politique, la soumettre au suffrage universel etc. Et elle arrive pour lancer son avis à califourchon sur son dos à peine cicatrisé de 30 ans de combat : c'est un tantinet cavalier et bassement opportuniste.
Qu'elle fasse valoir ses idées devant les électeurs pour validation, voir écrire comme journaliste sur les principes, non tant sur ce qui la touche de près, et en le revendiquant clairement de sa place individuelle... et non donc périphérique à son compagnon pour éviter tout commentaire du style : « le caniche du président a aboyé est-ce mauvais signe ? »
QUESTIONS SUBSIDIAIRES :
Me Trierweiler peut-elle être journaliste ? Chaque canard a une vague coloration politique, même s'il tente de regarder les faits avec objectivité. Mieux vaut savoir les sympathies politiques du moment du journaliste, il est plus facile de relativiser son propos. Un journaleux qui se prétend neutre, même sincèrement, je ne sais trop où il se ment à lui même, et où il m'embringue dans sa cécité neutroïde.
Je ne comprends pas ce tabou journalistique sur des "femmes ou hommes de" engagés politiquement, Au contraire on sait quels sont leurs à prioris au moins contrairement aux autres qui n'en pensent pas moins en catimini.
Bon son opinion citoyenne a des limites. Il ne convient diplomatiquement pas qu'elle étale ses états d'âme sur les "grands" de ce monde tant qu'elle est "en fonction", mais leur politique pourquoi pas journalistiquement.
Enfin sauver le soldat Forlani est une noble tâche, mais d'une autre nature que les Kurdes de Me Mitterrand, ne mélangeons pas tempètes dans un verre d'eau avec l'essentiel : Les réfugiés saheliens du réchauffement climatique se fichent pas mal de la couleur des lunettes de Me Joly ; les salariés de PSA Aulnay ou d'Arcelor de qui gagnera entre deux canditats PS, de grâce...
Hola ! Comme on y va, comment pourrait-on dé-sacraliser un mouvement d'inspiration profondément profane ? On ne peut dé-sacraliser quelque chose qui n'est point sacré à priori.
Effectivement, c'est pour cela qu'il convient de voir en quoi l'athéisme est sacré avant de songer à toute dé-sacralisation.
Qu'est donc que l'expression du Sacré en sociologie ?
Le Sacré n'est que la symbolique d'une communauté à vouloir exister en tant que communauté.
Ainsi le totem principal du christianisme est la croix qui symbolise la volonté des chrétiens à vouloir se reconnaître en tant que groupe autour d'un symbole fédérateur, et c'est ainsi que la croix est investie d'une valeur sacrée (sociologiquement... après la théologie "rationalise" tout ça si on peut dire)
Aussi le sacré, d'un point de vue purement sociologique, n'est pas forcément ce que l'on en entend habituellement. Le totem des français c'est ainsi leur drapeau, qui symbolise leur volonté de former communauté autour de ce symbole fédérateur idem, détenteur des Valeurs Sacrées de la République.
Tous ces groupes ont des sous totems idéologiques "l'amour du prochain" pour les uns "Liberté Egalité Fraternité" pour les autres. Et les athées ont pour totems fédérateurs "la Raison", "La science", "le progrès" et bien sûr en premier "le rejet de toute idée de déification".
Mais ces "totems athées" comportent en eux même des valeurs quasi sacrées pour les athées, sacralisés en tant que valeur symbolique du groupe d'athées à vouloir exister en tant que tel, comme tout autre groupe se reconnaissant avec son totem.
La difficulté première des athées réside en ce qu'ils disent combattre la religion, alors que, sociologiquement parlant, c'est une religion aussi en soi. Et sociologiquement les athées ne visent pas tant à éradiquer le fait religieux en soi, qu'à chasser les anciennes religions par une nouvelle qui sanctifierait la raison plutôt qu'un dieu.
Et les athées ne pourrons l'emporter qu'en admettant ce fait religieux, en s'admettant comme religieux, en somme en concurence avec des égaux.
Whaoouuu ...
Qu'en disent les sociologues, à part que dieu (ou totem) n'est que la symbolique sacralisée du groupe.
Le-dit groupe ainsi symbolisé insufle une énergie aux membres du groupe, à travers les buts qu'il leur enjoint par son idéologie : IL exerce ainsi une puissance supérieure sur les individus en leur donnant des buts qui les dépassent en tant qu'individus : Et le Sacré et les déités ne sont jamais que la métaphore de cette "Puissance Supérieure", prise souvent au pied de la lettre par la suite.
Alors oui, on peut dire que les athées sont habités par l'âme de leur groupe qui les enjoint de dépasser leur intérêt personnel immédiat pour être animés par des buts qui les dépassent. Et c'est cela la véritable nature du sacré, sociologiquement parlant.
Alors dire que l'athéisme est une religion, alors là oui ! c'est une véritable dé-sacralisation(paradoxale ici) qui le ramen(e) de son plan supposément supérieur et etheré à la vile religion terre à terre, et dans le même pré carré purement grégaire et instinctif qu'elles.
Ce qui ne veut dire que cette religion soit égale aux autres (rien n'est égal d'ailleurs) : Disons que ses valeurs sacrées (la raison... etc.) ont un "potentiel" fédérateur plus important que les autres... en ce sens qu'elles se montrent plus solides au doute à terme.
Le doute sceptique étant d'ailleurs une de ses valeurs essentielles, c'est en cela qu'elle y résite mieux : c'est une valeur au second degré, qui reprend à son compte ce qui pourrait la détruire, mais en en faisant une valeur centrale, elle est nourrie par ce qui est censé la détruire : "Le doute menace notre existence, ce qui nous donne raison de le considérer comme une valeur puissante, raison qui rafermit donc nos croyances". Paradoxe, paradoxe !
Comme Durkheim le faisait remarquer : l'humain est prêt à admettre que la nature est mue par des mécanismes invisibles au premier abord qu'il peut assimiler si la science les lui explique. Mais cet Humain n'est pas encore prêt à admettre que l'humain est ainsi agit par des lois invisibles qui le dépassent, car sous l'emprise de sa vanité à vouloir être maître de lui même, par la raison et la conscience. Or cette raison et cette conscience doivent admettre leur manque d'emprise sur bien des choses pour pouvoir précisément mieux les comprendre, et donc prétendre à une réelle ouverture d'emprise sur elles. Paradoxe, Paradoxe !
Ainsi il est étonnant que les athées, vouant un culte à la science pourtant, feignent d'ignorer ses conclusions quand à la réelle nature de leur mouvement. Ils sont encore en sorte dans le reniement de leurs propres valeurs, ce qui les bride dans ce porte à faux.
Et la Laïcité donc
Tenez, prenons la laïcité : C'est un totem fédérateur, mais c'est ainsi une religion au sens sociologique du terme. Une religion qui interdirait aux religions d'inférer dans la politique, sauf elle-même paradoxalement.
Pourtant le paradoxe se résoud de lui même si on la considère comme religion en bonne sociologie. C'est un totem fédérateur comme toute religion, mais chaque religion ne fédère que sa propre communauté, alors que la laïcité fédère toutes les religions, philosophies de vie, et donc tous les humains quelques soient leur religion (comprises laïques).C'est donc une religion plus fédératrice, donc d'ordre supérieur aux autres, dans la définion sociologique du sacré, comme symbolique d'un groupement humain. C'est une méta-religion si l'on peut dire dont les tabous prévalent donc naturellement sur les autres religions d'ordre inférieur (car moins fédératrices).N.B. : Elle permet aussi le culte de l'athéisme "comme religion" au même titre que les autres, et est donc une religion supérieure à l'athéisme qui ne fédère que ses adeptes.
Alors la sociologie c'est bien, mais ce n'est pas très pratique au quotidien : Dites donc que la laïcité est une religion d'abord... que c'est une religion supérieure aux autres ensuite... et vous aurez d'emblée un rejet général du concept et par les laïcs (quoi que ?) et surtout par les religieux qui refuserons de mélanger les torchons (profanes à priori) avec les serviettes (Sacrées), enfin surtout d'admettre qu'une religion, déja à priori profane, soit en plus supérieure à la leur. D'où la laïcité ne serait plus un totem fédérateur en ce cas ; comme si paradoxalement la laïcté ne pouvait exercer son rôle religieux que si elle niait sa réelle nature religieuse en bonne sociologie. Il est bien plus pratique de définir la laïcité comme un "vulgaire" modus opérandi (surtout sans plus !) permettant aux religions de cohabiter ensemble sans trop de heurts.
En ce sens, en mettant au centre la défense de la laïcité n'excluant pas les religions comme certains athéistes, le Monstre en Spaghetti Volantisme, en tant qu'un de ses totems représentatifs, serait une religion d'ordre fédérateur supérieur ; Mais, comme pour la Laïcité, seuls les maîtres Pasta doient en être conscients pour ne pas foutre le bazar dans le système (quoi ?! c'est déja trop tard ?!) **. Sauf que le FSM ne fédère que ses adhérents, et se retrouve au même plan que les autres religions donc... Sauf que son totem principal est la laïcité alors qu'elle n'est que périférique aux autres.
Comment se fait-il donc que la religion reste encore cantonnée aux religions officiellement reconnues dans l'imaginaire populaire ?
Car enfin la sociologie a démontré que tout groupement humain était fondé sur la religion, c'est à dire qu'un club de "fanatiques" d'une "idole" de la chanson fonctionne exactement comme une religion officielle, être commusiste, porter des Nike, etc. Idem.
Parce que, évidemment, les religions intronisées n'entendent pas se laisser assimiler à un gang de banlieue, un club de fans, où même un parti politique. Et ces congrégations ont une emprise idéologique suffisamment puissantes sur la société pour imposer leur façon de définir les choses.
A l'autre bout, les athées, laïques, républicains, communistes, etc. supporteraient tout aussi mal d'être assimilés aux religions "théistes", et leur poids idéologique est tout aussi prégnant sur le social pour barrer toute tentative de rapprochement sémantique sur la question.
Mais encore une fois, tous ces mouvements ont les mêmes caractéristiques sociologiques qui en font une même catégorie de fait. Il y a ainsi plus de différences fondamentales entre l'hindouisme et les religions tribales australiennes, qu'entre l'hindouisme et le communisme par exemple (clans-castes-classes sociales ??)
Ainsi, scientifiquement c'est comme si on ne pouvait pas dire que le kangourou faisait partie du règne animal parce que divinisé par un clan Australien, le jaguar de même par des précolombiens, le coq par des gaulois, l'aigle par des germains, l'ours par des suisses, l'ane par des catalans, etc. . Bref il y aurait des totems sacrés d'un coté et des animaux vulgaires de l'autre, et il serait inconvenant de prétendre que les deux puissent avoir un quelconque rapport catégoriel entre eux.
Voilà, alors entre le catholicisme, le gang du quartier nord, et le parti démocrate, on ne peut les ranger profanement dans la même catégorie, il faut être un initié de la religion sociologique et avoir accès à des savoirs interdits, au vocabulaire cabalistique, pour pouvoir se permettre de le faire dans de doctes facultés à l'abri du vulgaire.
C'est ainsi que si vous dites que le Monstre en Spaghetti Volantisme est une religion sur Wikipedia (qui est aussi sociologiquement une religion), et ceci le plus sérieusement du monde (bon c'est vrai Y.F. a esquissé un sourire ce faisant) les modérateurs pêtent tout de suite une durite, parce que religieux et rationnalistes imposent encore leur idéologie séparatiste entre eux aux modèles culturels, à contrario de ce qu'en dit la science. N.B. : évidemment qu'on se moque des modèles culturels religieux en proposant à wiki que le pastafarisme est une religion, mais nous savons aussi, qu'en tant que communauté, la Pasta est réellement une religion sociologiquement parlant (et visiblement Bobby aussi), mais wiki est incapable de séparer les deux plans : humoristique et scientifique. Cette inaptitude vient de ce qu'il ne veut même pas discuter du fait par aveuglement idéologique : l' "intrus perturbateur de la bonne pensée vulgaire" est interdit d'accès d'emblée pour impertinence sans avoir le temps de pouvoir prouver sa pertinence (d'ailleurs il vaut mieux ne pas montrer sa pertinence, parce que les modérateurs méprisants (ça se passe comme ça chez Wiki !) passent alors pour des cons, et sont d'autant plus mauvais avec vous en enfreignant toutes les rêgles de wiki - en tant que religion les seuls autorisés à transgresser le tabou et les valeurs sacrées sont les prêtres, c'est une réccurence -).
Je vous le dis en vérité mes frères l'obscurantisme religieux c'est terrible.
Y.F.: Bon allez Tonio le Fourbe, il est temps d'allez te reposer, tu vas finir par être aussi saoûlant que moi et la divine bibine à la fin.
** dans le même ordre d'idée les nations sont des religions de type patriotique, et des concepts comme l'Europe ou l'ONU en sont des religions d'ordre supérieur car fédérant les peuples des différents états , et dont les tabous de non agressions prévalent sur les obligations de défense de intérêts patriotiques. Mais là encore un totem ne vaut que s'il est respecté en tant que tel, si la Laîcité était contesté soit par les musulmans soit par les catholiques elle ne comprendrait plus que ses partisants et serait reléguée au rang de religion ordinaire en concurence directe avec les autres. de même l'Europe et l'ONU ne tiennent que par le respect que les pays lui octroient. Une forte religion est aussi la démocratie, même si elle ne comporte pas de totem bien identifiable on sent bien que c'est un clan solidaire qui se serre les coudes. Aussi le totem absolu serait l'humanisme, qui considère tous les humains comme faisant partie du clan... Quoi que dépassé depuis par l'écologie qui considère non seulement l'humanité comme un tout solidaire dans l'adversité, mais y inclut également toutes les espèces vivantes, et même la nature en elle même dans ses éléments les plus impersonnels : l'eau, l'air, la glace, la terre, les minéraux, les courants et les vents... A part la défense de l'empire inter-galactique, où l'amitié avec les extraterrestres, je ne vois pas ce qu'on peut faire de mieux comme supra religion universelle. (euh... salut à toi grand Raël mamamouchique)
Ou comment parler politique sur un site, ou pays, où le sujet est interdit : Les lettres ainsi envoyées aux candidats présidentiables ne sont que de vagues copies de celles écrites lors d'un fort ancien jeu télévisuel inventé par le Monstre.
Je vais vous raconter une histoire de Midgets et Midgits : En ces temps anciens peu après la création du monde le peuple humain commença à vouer un culte au Vaux d'Or, parce qu'ils le valaient bien. Mais les Midgets et Midgits ne l'entendirent pas de cette oreille car dirent-ils seule Leur Sérénissime Monstruosité était digne d'un culte. Tout ingérence d'un autre culte dans la lascivité ambiante de la cité serait proscrite. Le Monstre s'en foutait un peu faut dire, mais dès qu'il y avait du juron piratesque dans l'air ça l'amusait.
Aussi organisa-t-il un jeu télévisé sur le droit des autres cultes que le sien à jouer un rôle dans la Vraie Publique ou chacun s'affronterait en lisant une lettre bien sentie et chiffrée à l'adversaire. Spasky (land bleu) fut désigné le champion des humains adorateurs du "Vaux d'Or", Hotch (land rose) le champion des Midgets/Midgits.
Et ainsi fut fait :
Hotch commença à lire sa lettre à Sparsky sur un ton légèrement chafouin:
Église réformée Monstre en Spaghetti Volantique(Branche de la Licorne Rose) Mardeille, le 23 avril 012 Objet : lascivité positive - Lettre ouverte sur la représentativité de la Parole Divine en Vraie Publique. Copies : Palabreurs publiques, médias. Monsieur le champion du blueland,
Nous nous étonnons de ne pas avoir été invité avec les autres congrégations à venir débattre de la lascivité. Nous ne sommes pourtant ni laïcs, ni athées ou agnostiques, qui n'ont pas vocation à s'exprimer sur la question bien entendu : Le sujet de la parole de Dieu, et de ses relations avec l'état, est évidemment trop sérieux pour être confié à des profanes. Nous sommes pour la lascivité positive : C'est à dire une Bislamisation de la société, En effet, le Bislamisme (que nous ne confondrons pas avec le Bislam) est une doctrine de vie qui prône que le religieux (Vaux d'or) doit peser sur la Vraie Publique. A partir du moment où le Bislamisme pointe son nez en Vraie Publique, il est de l'ordre des choses d'y répondre sur le même registre. Il est donc désormais bon que la Vraie Publique entende les desseins de Dieu sur elle par l'entremise des plus érudits. Mais non tant point par une Bislamisation « midgecrétihaine, que « pastafarienne » , puisque de midgecrétihains plus purs que purs se croient désormais autorisés à dénoncer les modérés de leur camp, en organisant des attentats pour peser sur la Vraie Publique (norvéjiste). Logique : si on demande aux religieux de peser en Vraie Publique, il en aura toujours un illuminé pour se prétendre plus pur sur la volonté divine, et estimer devoir punir politiques et traitres de la foi qui feraient des concessions à ses yeux insupportables, la volonté céleste prévalant sur la volonté humaine, fut-elle majoritaire, nous en conviendrons. Mais nous sommes d'accord donc, que les impies « sans foi ni loi spirituelle », dénués de tout sens moral, soient à priori écartés du débat. Par ailleurs le croyant « moyen » n'est point trop dévot, et il convient donc de ne point trop tenir compte de son vote démocratiquement exprimé, et de se tourner donc vers de purs représentants de Dieu sur terre. Car nous savons bien, que sur 51% de francoulais se réclamant du midgatholicisme, 24 % doutent de l'existence de Dieu, et même 9 % se déclarent carrément athées, et seuls 5 % participent au culte comme il se doit hebdomadairement. D'où il ne restent que 36% des francoulais a être de vrais croyants (toutes confessions confondues) et 2,5% seulement de purs pratiquants (toutes confessions confondues),et parmi ces 2,5 % combien d'âmes égarées quant aux bonnes directions à prendre : Que demander quoi que ce soit à de telles ouailles.
Il faut évidemment ne demander leur avis qu'aux 0,01% d'exégètes vraiment au fait de la réelle volonté de Dieu sur terre, seuls habilités à parler au nom de tous sur ce que devrait être la vraie morale de toute vie publique entreprise. Nous vous sommes d'ailleurs gré d'avoir choisi Monsieur Pastrick Buissonant comme conseiller personnel, un midgatholique qui sait que Dieu ne se prie qu'en latinum... même si cela fut une erreur bien compréhensible... Car nous nous devons donc de vous faire respectueusement remarquer que ces intégristes à priori plus proches de Dieu, ne sont pas si au courant de la pureté originelle de ses desseins. Ainsi vous n'ignorez sans doute pas que, devant maintes inepties proférées au nom de Dieu par moult de ces intégristes, se prétendant puristes de surcroit, Dieu en a eu marre de se faire passer pour un clown. Et a donc décidé, tant qu'à faire, de se transformer clownement en Monstre en Spaghetti Volant, pour que les intégristes, dévoyant clownement sa Divine Parole, passent pour ce qu'ils sont : des clowns. Le message est clair : Personne ne peut prétendre parler en son Saint Nom, l'esprit et la parole humaine étant trop étriquée pour rendre de toute son « immensuitude », et « complexitude » (les doctes mots ordinaires sont trop faibles en cela). Seuls les Maîtres Pasta, de notre congrégation pastafarique, peuvent prétendre à rendre compte de cette difficulté complexe majeure : Ce par la maîtrise de leur Pasta au travers la pratique des Art Divinatoires Ancestraux. Certes, nous admettons que les errances de nos homologues soient le produit des Desseins Inintelligents de Pastafaray (le Monstre en Spaghetti Volant Proprement dit, mais nous devons éviter de prononcer son trop Saint Nom), et considérons comme normal que ces errements soient représentés donc... A condition qu'ils puissent être mis en perspective par une représentation équivalente de membres de la seule Foi Unique et Véritable : Le Pastafarisme donc. Ainsi nous vous proposons de prendre contact avec nous afin de constituer une équipe de conseillers éclairés en matière de Volonté Divine en conduite de vie publique pour votre prochain quinquennat.
Aussi avez vous nommé au « Groupe Eutropéen d'Ethique des Sciences et des Nouvelles Technologies » Mary-Josette Thiellle professeur de théologie à la faculté de théologie de Strassburger, et membre de l'Ordre des Vierges Consacrées du diocèse midgatholique de la Mausellie. Vous avez eu raison de ne pas y nommer un laïc, incapable d'une quelconque morale éthique à priori, Mais les Midgecrétains s'y trouvent sur-représentés (8 sur 13), et la Francoulie s'honorerait à le rééquilibrer en y remplaçant notre Vierge Consacrée par un Maitre Pasta.
Question représentativité, notre congrégation, outre qu'elle soit la seule réellement représentative de Dieu, représente d'ors et déjà 30 % des ex-athées et agnostiques, soit 22% de la population (ceci n'apparaîtra pas dans les sondages, le Monstre y masquant notre présence par Touché Nouillesque).Nonobstant, nos sondages prosélytes nous indique que 75% des athées mis en connaissance de Pastafaray se convertissent, 50% des agnostiques et 10% des autres croyants. Nous avons donc vocation à parler au nom de 44% des Francoulais, nonobstant nous avons aussi à parler au nom des 56% de « brebis égarées » ; Au nom de tous donc, c'est à dire de Dieu. Vous admettrez sans doute que si l'on donne voie au chapitre aux marginaux des autres congrégations (une religieuse représente Dieu, mais pas sa communauté dont elle en est marginale dans ses convictions sociétales), les Maîtres Pasta en seraient plus représentatifs.
Aussi vous avez cru bon de signer avec le Vatican un accord lui reconnaissant validité légale en Francoulie pour les diplômes délivrés par les universités midgatholiques, facultés ecclésiastiques, et autres établissements habilités par le Saint Siège. Soit, mais dans un souci d'un juste équilibre dans l'organisation des connaissances, il est indispensable d'envisager un accord équivalent avec la Très Sainte Église du culte Monstre en Spaghetti Volantique.
Enfin, nous avons honte de nous être laissé dire que vous auriez vendu nos âmes à Madame Broutin pour le % des votes qu'elle représentait. Nous n'y croyons pas en grands sceptiques que nous sommes, néanmoins si cela était, nous nous devons de vous informer que la transaction serait caduque. En effet notre Prophète, Bobby Henderson que son Saint Nom soit éternellement saucé, a déposé une marque sur nos âmes, qui sont de fait incédables en l'état : Nos âmes ne sont point à marchander mais à conquérir par le cœur. Par ailleurs, je vous signale que le commerce des âmes par les « indulgences » a été proscrit au 16e cycle suite à la réforme protestataire, aussi la cession d'âmes de gré à gré risque surtout de faire perdre leur âme à ceux qui s'y adonnent.
Évidemment vous êtes libre d'accéder à nos requêtes ou pas, et soyez sûr que nous ne Bislamiserons pas le débat jusqu'à fomenter un attentat à la bombe à eau contre le siège du pouvoir, ou aux meetings de votre parti (ou autres d'ailleurs) pour imposer quoi que ce soit. Néanmoins, ce serait dommage, mais en serait sans doute consécutif aux Desseins Inintelligent du Monstre. Ramen Veuillez agréer, Monsieur le Champion du blueland,, l'assurance de Sa Miséricorde Divine à votre égard, et que son Appendice Nouilleux vous touche donc. Mr Hotch : Pastriarche de Mardeille, et ministre officiel de l'Église du Monstre en Spaghetti Volant P.S. : Ceci est une œuvre conceptuelle basée sur le nécessaire engagement en Vraie Publique de toute œuvre artistique transcendantale.
Sparsky encaissa le coup avec un grand sourire détaché, quoi qu'un tantinet crispé d'après les jurés du jeu télévisé : "Je vous remercie de m'avoir écrit si gentillement" et de commencer à son tour la lecture de sa lettre ironique à Mr Hotch sur le sujet de l' Alkase-Lorranie" à qui avait été concédé un financement du culte au "Vaux d'or". Église réformée Monstre en Spaghetti Volantique(branche du Vaux d'Or) Mardeille, le 23 avril 012 Objet : Lascivité. Lettre ouverte sur le concept de lascivité positive Copies : Palabreurs publics, médias. Monsieur le Champion Du Pinkland,
Notre congrégation du culte du Monstre en Spaghetti Volant, notre créateur, a pris bonne note que vous ne comptiez pas instaurer une théocratie Pastafarienne en Francoulie en menaçant d'inscrire dans la Constitution la Lascivité. Mais nous tenons à vous informer par avance que nous refuserions toute adoubement de notre religion en religion d'état si vous changiez d'avis sur la théocratie. Cela dit à défaut, vous nous offrez la liberté de culte, et cela nous agrée, mais nous nous sommes laissé dire que vous n'y incluriez pas l'article 2 de la loi 005, concernant le non-financement des cultes. Est-ce à dire que le financement de certains cultes perdurerait en Alkase Lorranie ? Doit-on vraiment croire que leurs croyants manquent à ce point de ferveur qu'ils en soient incapables de faire l'effort de financer par eux-même leur culte comme dans les autres régions, et en soit réduit à recourir à la charité de l'ensemble des contribuables athées, agnostiques, musalmands et pastafariens de Francoulie et de Navar-rue ? Ceci dit, cela vaut pour les revendications Bislamiques sur le financement de lieux de culte, supposément consécutives à un manque de foi envers un paradis éternel qui leur serait promis en cela. Est-ce le rôle de la Vraie publique de palier au manque de ferveur des croyants modernes dû au lent désenchantement des religions ? Lascivité positive ou béquille systématisée du doute.
Aussi si cette situation devait perdurer sur les arrangements financiers cultuels, nous réclamerions l'équité pour notre congrégation. Non tant que notre ferveur soit aussi faible que celle de nos congénères, mais nous avons foi aux Valeurs Sacrées de la Vraie Publique et en l'occurrence en matière d'égalité, ici de traitement égal entre tous les cultes et toutes les régions. Bref, un traitement pour les ministres du culte Pastafarien, et ,comme nous n'avons pas d'église et que nous communions en mangeant des pâtes (et du couscous), une défiscalisation de tous les menus de restauration à base de pâtes et de couscous serait requise en contrepartie. Par ailleurs, si vous étiez élu, nous espérons que vous appuieriez notre requête pour notre émission religieuse du dimanche matin sur Francoulie 2 en vertu du Principe Sacré Vrai Publicain d'égalité de traitement. Car, question représentativité, notre congrégation, outre qu'elle soit la seule réellement représentative de Dieu, représente d'ors et déjà 30 % des ex-athées et agnostiques, soit 22% de la population (ceci n'apparaîtra pas dans les sondages, le Monstre y masquant notre présence par Touché Nouillesque). Nonobstant, nos sondages prosélytes nous indique que 75% des athées mis en connaissance de Pastafaray (le Monstre en Spaghetti Volant Proprement dit, mais nous devons éviter de prononcer son trop Saint Nom) se convertissent, 50% des agnostiques et 10% des autres croyants. Nous avons donc vocation à parler à 44% des Francoulais, nonobstant nous avons aussi à parler aux 56% de « brebis égarées » ; A tous donc, c'est à dire à Dieu (« Le sacré n'est autre chose que la société hypostasiée et transfigurée » Émile Durkheim en 1912 av BH, il y a exactement un cycle). Vous admettrez sans doute que si l'on donne voie au chapitre aux autres congrégations peu au fait de la réelle nature du divin, il soit indispensable que les seuls véritables détenteurs de cette vérité puisse être entendus de tous. Pastae Humanum Est Ramen Veuillez agréer, Monsieur le Champion du Pinkland, l'assurance de Sa Miséricorde Divine à votre égard, et que son Appendice Nouilleux vous touche donc. etc...
Le résultat se fit par les appels au standard de l'émission, mais le Monstre n'en tint aucun compte, et comme cela l'avait beaucoup amusé IL décréta qu'on ferait une émission tous les cinq ans pour faire le point sur la lascivité ambiante. Cette œuvre est une pure fiction et toute ressemblance avec des faits ou personnages existants ne serait que pure coïncidence, et spécialement ceux mentionnés sur ce site - 1 - et - 2 -, dont nous récusons toutes accointances idéologiques en quoi que ce soit (ce sont de vils fondantistes : quelle horreur !)
Pâstriarche de Marseille Candidat à la Présidence de la République Française
27 rue ,dfdv k:uuzeefan59 avenue de Ségur
13007 Marseille 75007 Paris
Marseille, le 23 avril 2012
Objet : Laïcité. Lettre ouverte sur le concept de laïcité positive
Copies : Parlementaires, médias.
Monsieur le Candidat,
Notre congrégation du culte du Monstre en Spaghetti Volant, notre créateur, a pris bonne note que vous ne comptiez pas instaurer une théocratie Pastafarienne en France en menaçant d'inscrire dans la Constitution la Laïcité. Mais nous tenons à vous informer par avance que nous refuserions toute adoubement de notre religion en religion d'état si vous changiez d'avis sur la théocratie.
Cela dit à défaut, vous nous offrez la liberté de culte, et cela nous agrée, mais nous nous sommes laissé dire que vous n'y incluriez pas l'article 2 de la loi 1905, concernant le non-financement des cultes.
Est-ce à dire que le financement de certains cultes perdurerait en Alsace Lorraine ?
Doit-on vraiment croire que leurs croyants manquent à ce point de ferveur qu'ils en soient incapables de faire l'effort de financer par eux-même leur culte comme dans les autres régions, et en soient réduit à recourir à la charité de l'ensemble des contribuables athées, agnostiques, musulmans et pastafariens de France et de Navarre ?
Ceci dit, cela vaut pour les revendications islamiques sur le financement de lieux de culte, supposément consécutives à un manque de foi envers un paradis éternel qui leur serait promis en cela.
Est-ce le rôle de la République de payer pour le manque de ferveur des croyants modernes dû au lent désenchantement des religions ? Laïcité positive ou béquille systématisé du doute ?
Aussi si cette situation devait perdurer sur les arrangements financiers cultuels, nous réclamerions l'équité pour notre congrégation. Non tant que notre ferveur soit aussi faible que celle de nos congénères, mais nous avons foi aux Valeurs Sacrées de la République, et en l'occurrence en matière d'égalité, ici de traitement égal entre tous les cultes et toutes les régions.
Bref, un traitement pour les ministres du culte Pastafarien, et ,comme nous n'avons pas d'église et que nous communions en mangeant des pâtes (et du couscous), une défiscalisation de tous leurs ingrédients et menus de restauration à base de pâtes et de couscous serait requise en contrepartie.
Par ailleurs, si vous étiez élu, nous espérons que vous appuieriez notre requête pour notre émission religieuse du dimanche matin sur France 2 en vertu du Principe Sacré Républicain d'égalité de traitement.
Car, question représentativité, notre congrégation, outre qu'elle soit la seule réellement représentative de Dieu, représente d'ors et déjà 30 % des ex-athées et agnostiques, soit 22% de la population (ceci n'apparaîtra pas dans les sondages, le Monstre y masquant notre présence par Touché Nouillesque). Nonobstant, nos sondages prosélytes nous indiquent que 75% des athées mis en connaissance de Pastafaray (le Monstre en Spaghetti Volant Proprement dit, mais nous devons éviter de prononcer son trop Saint Nom) se convertissent, 50% des agnostiques et 10% des autres croyants. Nous avons donc vocation à parler à 44% des Français, nonobstant nous avons aussi à parler aux 56% de « brebis égarées » ; A tous donc, c'est à dire à Dieu (« Le sacré n'est autre chose que la société hypostasiée et transfigurée » Émile Durkheim en 1912, il y a exactement un siècle). Vous admettrez sans doute que si l'on donne voie au chapitre aux autres congrégations peu au fait de la réelle nature du divin, il soit indispensable que les seuls véritables détenteurs de cette vérité puisse être entendus de tous.
Pastae Humanum Est Ramen
Veuillez agréer, Monsieur le Candidat, l'assurance de Sa Miséricorde Divine à votre égard, et que son Appendice Nouilleux vous touche donc.
Yves Forban :
Pastriarche de Marseille, et ministre officiel de l'Église du Monstre en Spaghetti Volant
P.S. : Ceci est une œuvre conceptuelle basée sur le nécessaire engagement politique de toute œuvre artistique transcendantale.
Yves kjjsdffi dit « le Forban » à Monsieur Sarkozy
Pâstriarche de Marseille Candidat et Président de la République Française
27 rue kfkvil! lsdvnv 18, rue de la Convention
13007 Marseille 75015 Paris
Marseille, le 23 avril 2012
Objet : Laïcité positive - Lettre ouverte sur la représentativité de la parole Divine en politique.
Copies : Parlementaires, médias.
Monsieur le Président,
Vous avez invité certaines congrégations à venir débattre de la Laïcité, Nous nous étonnons de ne pas avoir été contacté à ce sujet. Nous ne sommes pourtant ni laïcs, ni athées ou agnostiques, qui n'ont pas vocation à s'exprimer sur la question bien entendu : Le sujet de la parole de Dieu, et de ses relations avec l'état, est évidemment trop sérieux pour être confié à des profanes.
Nous sommes pour la Laïcité positive : C'est à dire une islamisation de la société,
En effet, l'islamisme (non confondu avec l'Islam) est une doctrine politique qui prône que le religieux doit peser sur le politique. A partir du moment où l'islamisme pointe son nez en république, il est de l'ordre des choses d'y répondre sur le même registre. Il est donc désormais bon que la république entende les desseins de Dieu sur elle par l'entremise des plus érudits. Mais non tant point par une islamisation « chrétienne », que « pastafarienne » , puisque des chrétiens plus purs que purs se croient désormais autorisés à dénoncer les modérés de leur camp, en organisant des attentats pour peser sur la politique (norvégienne). Logique : si on demande aux religieux de peser en politique, il en aura toujours un illuminé pour se prétendre plus pur sur la volonté divine, et estimer devoir punir politiques et traitres de la foi qui feraient des concessions à ses yeux insupportables, la volonté céleste prévalant sur la volonté humaine, fut-elle majoritaire, nous en conviendrons.
Mais nous sommes d'accord donc, que les impies « sans foi ni loi spirituelle », dénués de tout sens moral, soient à priori écartés du débat. Par ailleurs le croyant « moyen » n'est point trop dévot, et il convient donc de ne point trop tenir compte de son vote démocratiquement exprimé, et de se tourner donc vers de purs représentants de Dieu sur terre.
Car nous savons bien, que sur 51% de français se réclamant du catholicisme, 24 % doutent de l'existence de Dieu, et même 9 % se déclarent carrément athées, et seuls 5 % participent au culte comme il se doit hebdomadairement. D'où il ne restent que 36% des français a être de vrais croyants (toutes confessions confondues) et 2,5% seulement de purs pratiquants (toutes confessions confondues), et parmi ces 2,5 % combien d'âmes égarées quant aux bonnes directions à prendre : Que demander quoi que ce soit à de telles ouailles. Il faut évidemment ne demander leur avis qu'aux 0,01% d'exégètes vraiment au fait de la réelle volonté de Dieu sur terre, seuls habilités à parler au nom de tous sur ce que devrait être la vraie morale de toute politique entreprise.
Nous vous sommes d'ailleurs gré d'avoir choisi Monsieur Patrick Buisson comme conseiller personnel, un catholique qui sait que Dieu ne se prie qu'en latin... même si cela fut une erreur bien compréhensible...
Car nous nous devons donc de vous faire respectueusement remarquer que ces intégristes à priori plus proches de Dieu, ne sont pas si au courant de la pureté originelle de ses desseins.
Ainsi vous n'ignorez sans doute pas que, devant maintes inepties proférées au nom de Dieu par moult de ces intégristes, se prétendant puristes de surcroît, Dieu en a eu marre de se faire passer pour un clown. Et a donc décidé, tant qu'à faire, de se transformer clownement en Monstre en Spaghetti Volant, pour que les intégristes, dévoyant clownement sa Divine Parole, passent pour ce qu'ils sont : des clowns.
Le message est clair : Personne ne peut prétendre parler en son Saint Nom, l'esprit et la parole humaine étant trop étriquée pour rendre de toute son « immensuétude », et « complexitude » (les doctes mots ordinaires sont trop faibles en cela).
Seuls les Maîtres Pasta, de notre congrégation pastafarique, peuvent prétendre à rendre compte de cette difficulté complexe majeure : Ce par la maîtrise de leur Pasta au travers la pratique des Arts Divinatoires Ancestraux.
Certes, nous admettons que les errances de nos homologues soient le produit des Desseins Inintelligents de Pastafaray (le Monstre en Spaghetti Volant Proprement dit, mais nous devons éviter de prononcer son trop Saint Nom), et considérons comme normal que ces errements soient représentés donc... A condition qu'ils puissent être mis en perspective par une représentation équivalente de membres de la seule Foi Unique et Véritable : Le Pastafarisme donc.
Ainsi nous vous proposons de prendre contact avec nous afin de constituer une équipe de conseillers éclairés en matière de Volonté Divine en conduite politique pour votre prochain quinquennat.
Aussi avez vous nommé au « Groupe Européen d'Ethique des Sciences et des Nouvelles Technologies » Marie-Jo Thiel professeur de théologie à la faculté de théologie de Strasbourg, et membre de l'Ordre des Vierges Consacrées du diocèse catholique de la Moselle. Vous avez eu raison de ne pas y nommer un laïc, incapable d'une quelconque morale éthique à priori, Mais les chrétiens s'y trouvent sur-représentés (8 sur 13), et la France s'honorerait à le rééquilibrer en y remplaçant notre Vierge Consacrée par un Maitre Pasta.
Question représentativité, notre congrégation, outre qu'elle soit la seule réellement représentative de Dieu, représente d'ors et déjà 30 % des ex-athées et agnostiques, soit 22% de la population (ceci n'apparaîtra pas dans les sondages, le Monstre y masquant notre présence par Touché Nouillesque). Nonobstant, nos sondages prosélytes nous indiquent que 75% des athées mis en connaissance de Pastafaray se convertissent, 50% des agnostiques et 10% des autres croyants. Nous avons donc vocation à parler au nom de 44% des Français, nonobstant nous avons aussi à parler au nom des 56% de « brebis égarées » ; Au nom de tous donc, c'est à dire de Dieu. Vous admettrez sans doute que si l'on donne voie au chapitre aux marginaux des autres congrégations (une religieuse représente Dieu, mais pas sa communauté dont elle en est marginale dans ses convictions sociétales), les Maîtres Pasta en seraient plus représentatifs.
Aussi vous avez cru bon de signer avec le Vatican un accord lui reconnaissant validité légale en France pour les diplômes délivrés par les universités catholiques, facultés ecclésiastiques, et autres établissements habilités par le Saint Siège. Soit, mais dans un souci d'un juste équilibre dans l'organisation des connaissances, il est indispensable d'envisager un accord équivalent avec la Très Sainte Église du culte Monstre en Spaghetti Volantique.
Enfin, nous avons honte de nous être laissé dire que vous auriez vendus nos âmes à Madame Boutin pour le % des votes qu'elle représentait. Nous n'y croyons pas en grands sceptiques que nous sommes, néanmoins si cela était, nous nous devons de vous informer que la transaction serait caduque. En effet notre Prophète, Bobby Henderson que son Saint Nom soit éternellement saucé, a déposé une marque sur nos âmes, qui sont de fait incédables en l'état : Nos âmes ne sont point à marchander mais à conquérir par le cœur. Par ailleurs, je vous signale que le commerce des âmes par les « indulgences » a été proscrit au 16e siècle suite à la réforme protestante, aussi la cession d'âmes de gré à gré risque surtout de faire perdre leur âme à ceux qui s'y adonnent.
Évidemment vous êtes libre d'accéder à nos requêtes ou pas, et soyez sûr que nous n'islamiserons pas le débat jusqu'à fomenter un attentat à la bombe à eau contre le siège du pouvoir, ou aux meetings de votre parti (ou autres d'ailleurs) pour imposer quoi que ce soit. Néanmoins, ce serait dommage, mais en serait sans doute consécutif aux Desseins Inintelligent du Monstre.
Ramen
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de Sa Miséricorde Divine à votre égard, et que son Appendice Nouilleux vous touche donc.
Yves Forban :
Pastriarche de Marseille, et ministre officiel de l'Église du Monstre en Spaghetti Volant
P.S. : Ceci est une œuvre conceptuelle basée sur le nécessaire engagement politique de toute œuvre artistique transcendantale.
Réponse du cabinet de campagne :
Vous avez bien voulu faire part à Monsieur Nicolas SARKOZY de vos observations dans le cadre de la campagne présidentielle.
Après avoir pris connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il mérite, Monsieur Nicolas SARKOZY m’a chargée de vous assurer qu’il avait pris bonne note de vos observations.
Je vous invite à vous rendre sur le site internet lafranceforte dans la rubrique programme. Vous y trouverez la synthèse de ses propositions ainsi que la lettre qu’il a souhaité adresser au peuple français. Je vous invite à en prendre connaissance et à vous en faire l’écho autour de vous afin que nul n’ignore le combat que Monsieur Nicolas SARKOZY veut mener pour une France forte.
Restant à votre entière disposition, je vous prie d’agréer, Cher Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Whiston Churchhill, le mal nommé, était un agnostique démocrate et en disait : "C'est le système politique le moins pire de tous"
Voilà qui est bien tourné.
La quintescence religieuse par excellence ?
La démocratie est pourtant le totem religieux idéal pour la sociologie ; Durkheim disait : "Le principe sacré n'est autre chose que la société hypostasiée et transfigurée".
J'adore ce type de formule cabalistiquement religieuse que le Monstre souffle à l'oreille des scientifiques de temps à autre : l'hypostasie serait une sorte de matérialisation d'un principe fondamental peu visible et évident au départ, ici l'âme sociale d'une communauté serait cette chose floue difficile à représenter concrètement ; Et que les humains auraient matérialisée par différents totems "consacrés", comme armoiries sacrées de chaque clan ou micro société. Ici communauté ne veut tant dire groupement d'intérêts individuels, mais plutôt âme du collectif qui meut celui-ci, en dépassant la volonté des individus qui le composent.
En ce sens, la démocratie est la parfaite illustration de cette hypostasie sociale. (on se la pête, on se la pête !)
Dès lors, qu'est-ce qui l'empêcherait d'être la quintessence du principe religieux en lui-même ?
L'agnosticisme qui l'entoure : Mais pourquoi tant de haine ?
Notre agnostique de service, Churchhill, le dit bien : En fait le-dit Churchhill pense avoir raison, et une petite dictature personnelle ne lui semblerait pas inadéquate en l'occurence. De Gaulle ne disait pas autre chose en disant que les français étaient dé-vots (heu... pardon : "des veaux."). L'inconvénient avec la dictature c'est qu'un concurent totalement impertinent peut vous siffler la place.
De même, il y a autant d'idées de la direction à prendre pour le collectif qu'il y a d'individus, et il n'y a pas que les "perdants" d'une élection qui soient désenchantés, mais au sein des "gagnants" chacun se dit que leur champion totémique n'est pas vraiment dans la ligne souhaitée par le-dit chacun.
Un totem est sensé représenter l'âme du collectif unifiée, qui habite chacun et meut tout le monde dans la même direction. Ca ne marche pas : la démocratie califière est constituée d'une multitude de sultans qui se verraient bien Calife à la place du Calife. La démocratie elle-même prévoie de se saborder éventuellement démocratiquement, et c'est ce qu'elle fit en Allemagne en 1933... Et même transitoirement : états d'exceptions.
Ouf ! on l'a échappé belle sur la consécration démocratique absolue.
Le peuple est sage : Mais bien sûr !
Car à bien y réfléchir, cette sanctuarisation du collectif populaire a quelque chose d'inquiétant. Rien ne dit que le peuple (à supposé que ce concept unitaire veuille bien dire quelque chose) soit "sage" à priori. Il peut fort bien élire des dirigeants qui le mênent droit dans le mur. Voir il peut avoir des tendances suicidaires inconscientes, pourquoi pas ? Le seul intérêt c'est la responsabilité : il n'a pas à venir verser ses larmes de crocodiles après. Il peut se sentir trahi, mais rien ne l'empêchait d'enquêter sur l'adéquation des programmes et sur l'intégrité des candidats avant.
La question reste :
"Mais quelle béquille pourrait apporter sagesse et sérénité au peuple ?"
Les Arts Divinatoires Ancestraux évidemment, mais la sente en est cahoteuse et la pente ardue, alors à défaut :
L'information corecte... et j'insiste sur le mot "corecte". Parce que le quidam est informé, mais surinformé de tout, mais surtout de n'importe quoi.
Et soyons clair : il n'est pas innocent. Si ses journaux sont remplis de publicités qui cherchent à le convaincre que vivre pleinement c'est consommer sans modération, c'est qu'il aime ça : On ne lui vend que les informations qu'il est prêt à payer. Aussi lorsqu'il voudra avoir une véritable information, on le lui vendra.
Alors, c'est pas tout ça ! Mais tous prétendent détenir la vérité ultime sur notre devenir (comme quoi la politique c'est bien du religieux bâti sur la foi avant tout)... Comment faire le tri ?
La vérité ultime n'existe pas (compris celle-ci), et ce n'est la peine de la chercher : il n'y a que vérités relatives qui se combinent. Voilà qui éclaire singulièrement le propos !
Par contre s'il y a des utopies parfois forts sages, il reste les bidonnages outranciers tout de même. On peut peut-être commencer par éliminer les manipulateurs intéressés.
Le problème de l'utopie commence généralement par : "Si le monde était sage, tous abonderaient dans le bon sens" et le pire c'est que théoriquement ça marcherait fort bien. Mais voilà la sage utopie se heurte à une donnée fondammentale : la vanité humaine qui préfère les illusions intellectuellement confortables au raisonnable. Combien se ruent chez les voyantes où astrologues ? Pour les plus dézingués... mais les marchands d'illusions ont troqué leur boule de cristal pour le costard cravate depuis longtemps, parce que le péquin se plaît à croire qu'il est plus pertinent d'aller quérir conseil illusoire auprès de quelqu'un qui parle doctement et présente bien.
Je vous dirais bien d'aller voir du coté de la méthode scientifique, mais c'est un peu complexe et pas très jouissif, surtout en social. Ceci dit même si nos margoulins les plus efficaces ne sont pas vraiment érudits sur la question, ils se font néanmoins coatcher par des gens forts au courant des choses sociales scientifiquement parlant.
Ceci dit le populisme fait des ravages : Le candidat, qui veut répondre à l'idéologie de son électorat, n'est pas prêt à entendre des vérités contraires, et même il abonderait plutôt à cultiver ses propres illusions en cultivant celles de son électorat. De fait les experts, qui se pressent auprès de nos politiques, utilisent leurs connaissances scientifiques à flatter leurs commanditaires dans le sens du poil, plutôt qu'à faire valoir les réalités objectives tirées de leur savoir.
Le journalisme de même : vendre du scandaleux, du surnaturel, de l'inédit incroyable ça marche. Du sérieux... ? franchement... Sauf si le sérieux n'est qu'un habile camouflage de choses "aguichantes" plus aléatoires.
Rien qu'en psychologie par exemple, exposez donc la rigueur d'un protocole d'expérientation psychologique dans un magazine : Bof ! On est d'accord... Mettons y plutôt un petit questionnaire pour savoir si vous êtes doué pour entretenir de bons rapport avec vos congénères : Ah ben ça c'est vendeur, même si un peu "vaseux" scientifiquement parlant.
Alors ? Aimons nous le merveilleux, les contes à dormir debout religieusement servis par nos doctes saints démocrates. Bien sûr !
On ira donc leur vouer un culte inconditionnel les trois quarts du temps, juste pour rêver un peu dans ce monde bringuebalant, mais en rejetant les tabous liés aux dogmes dès qu'une fièvre mystique les emporte : "Ca c'est rien bon que pour la messe, mais ça ira pas r'tourner mon champ, Cré dou Monstr' !".
Et nous vous entretiendrons longuement la prochaine foi sur la dialectique transcendentale entre ces deux concepts "Ca c'est rien bon que pour la messe, mais ça ira pas r'tourner mon champ, Cré dou Monstr' !" d'une part et "le principe sacré n'est rien d'autre que la société hypostasiée et transfigurée" d'autre part.
Râmen
Les élections et l'alternance vues sous un angle religieux. (Dr Tutut)
Les élections sont le rituel majeur de toute bonne religion démocrate : Les précheurs montent à la tribune dans un ordonancement ritualisé, chauffent les foules réunies pour créer une exaltation propre à une communion mystique de tout son clan derrière les totems de ses valeurs sacrées, drapeaux et insignes du clan. Enfin la fête s'achève par la victoire d'un leader de clan, qui tout à coup se mue en leader de toute la tribu en prenant sous son aile l'ensemble de ses clans hier encore opposés
C'est une religion extrèmement vivace qui se prolonge ensuite quotidiennement par les travaux parlementaires, et l'action gouvernementale, commentés par les médias qui nous remémorent cette grand-messe électorale transcendantale.
Allons au delà, essayons de dégager un certain déterminisme électoral religieusement calibré.
L'alternance est-elle donc préprogramée ?
"Qu'est-ce qu'une religion sinon une manière de célébrer le collectif ?" dirait Durkheim, mais la démocratie a les limites de son exercice. Pour pouvoir rassembler l'ensemble de la communauté, il faut au moins qu'il y ait un large consensus sur la légitimité du vainqueur. En cela le vainqueur ne peut être toujours celui d'un même clan, qui ferait passer la démocratie pour partisanne et truquée : Il faut donc qu'au moins les camps principaux aient leur chance de l'emporter, et matérialise cette chance à terme par une victoire épisodique de chaque camp, dévolu par son Toucher Nouilleux.
C'est aussi quasi indispensable en chaque camp : "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire", à savoir qu'une victoire incertaine est plus propre à "souder" la communauté autour de ses objectifs par une exaltation d'autant plus mystique : Le risque de défaite, qui se concrétise à l'occasion, est donc essentielle à la cohésion du groupe, et il en fut ainsi par la volonté de Sa Sagacité Planante Incommensurable.
Durkheim analysait ainsi le culte rendu au renouveau de la nature (alors le retour de la saison humide) : Ce n'est tant un rituel dédié à la nature qu'un rituel dédié à la religion elle même. A savoir que la religion est le processus qui anime les individus de l'âme du collectif ; Privé de cette âme les individus s'étiolent comme la nature à la saison sèche, et les rituels religieux ont pour but de revitaliser régulièrement cette âme en lui... comme l'eau revitalise la nature régulièrement après la saison sèche. Bon le culte du printemps, de la moisson, des solstices, et à priori de tous les cycles de vie sont du même ordre (naissance, initiation, mariage, mort).
Le combat du bien (revitalisation) contre le mal (dévitalisation) aussi. Là encore, il faut que chaque item ait son temps de matérialisation pour marquer l'opposition des éléments : leur combat et le triomphe du bien sur le mal. Le bien n'est que l'antithèse du mal (le délitement communautaire), mais il faut que ce délitement se matérialise parfois pour revitaliser la nécessité de le combattre : "Et si finalement le Monstre n'existait pas ? Quelle horreur !".
En somme, si la saison sèche n'existait pas, il faudrait l'inventer, et si le mal n'existait pas de même.
La démocratie donc met en scène cette alternance du bien et du mal, où chaque camp voit alterner saison sèche comme purgatoire à une revitalisation à terme par une victoire cyclique "à la bonne saison".
La question reste celle d'un déterminisme : "si la saison sèche n'existait pas il faudrait l'inventer", et si chaque camp s'inventait sa saison sèche en faisant en sorte de perdre ? Et si la victoire d'un camp était plus la défaite de l'autre comme nécessité à se ressourser contre l'alternative ?
En fait, le collectif est terrorisé à l'idée de son propre délitement, et la ferveur d'un camp à l'élection se délite au faire et à mesure du temps et des épreuves profanes, d'où une perte vitale de la communauté qui va chercher à se revitaliser dans la ferveur revancharde de l'autre camp excité par le déclin adverse (Bon un camp peut faire deux cycles, surtout s'il prone la rupture avec ses propres valeurs).
On notera que si le mal est matérialisé au départ (nazisme pour les français, communisme pour les russes), les champions contre les forces du mal peuvent perdurer le temps que le mal reste présent à l'esprit de la populasse. Mais encore une fois, si le mal (saison sèche) se perd dans le souvenir collectif, il faut s'en réinventer un autre (communisme, immigration menaçant la cohésion nationnale) suivant le principe du : "si la saison sèche n'existait pas, il faudrait l'inventer"
Alors, alors ? Les idéaux n'ont donc aucune valeur intrinsèque ?
Oui et non, bien sûr que le libéralisme, communautarisme, et la solidarité sociale ont leur propres valeurs et atouts dans les campagnes d'opinion, mais ces atouts finissent par s'y équilibrer au point que les "indécis" en soient les arbitres... et là, la subjectivité quasi "religieuse" du sentiment de revitalisation de la communauté y puise toute sa force de conviction par Toucher Nouillu toujours.
Et en fait c'est le moyen terme qui triomphe au final: L'opposition ne peut remporter l'adhésion qu'en reprenant à son compte les réussites de son adversaire (d'où le triomphe du pragmatisme à terme). Mais aussi à force de se rapprocher l'un de l'autre les opposés peuvent finir par se ressembler au point de ne plus apparaître comme revitalisants l'un par rapport à l'autre (fausse concurrence)... D'où la résurgeance d'extrèmes jusqu'alors en désuétude : Le Monstre n'aimant pas qu'on marginalise ses patafioles les plus éloignées.
La politique est certes bâtie sur des concepts concrêts et de vraies valeurs, mais ce qui s'y joue socialement n'est sans doute pas de l'ordre du rationnel. Mais le camp qui arrivera à décripter cet arrière plan religieux auprès du plus grand nombre, pourra vraiment prétendre à faire valoir ses arguments pour ce qu'ils sont, et non tant simplement comme faire valoir d'un rituel mystique Pastafariquement correct.
Là encore la dé-sacralisation de la politique passe paradoxalement par la reconnaissance de son caractère de ciment social mystique : Sa consécration repose sur l'inconscience des mécanismes qui l'animent, et seule cette prise de conscience peut permettre d'y faire le tri.
La question se pose néanmoins :
Les politiques en sont-ils vraiment les jouets, où manipulent-ils les masses en toute connaisance de cause ?
Les deux mon général : Pour la plupart ils n'en savent que peu, quoi que des notions scientifiquesde sociologie (et Monstre sait ce qu'elle valent) ne leur soient pas totalement étrangères. Mais surtout, ces professionnels de la politique se font généralement coatcher par des "communiquants" qui pour la plupart sont assez au fait de ces questions. Donc s'ils prodiguent leurs conseils, c'est aussi dans ce sens... et il n'est pas sûr qu'ils mettent au parfum leurs commanditaires.
Parce qu'évidemment donner les clefs de leurs analyses les condamne à terme à ce que les politiques puissent se passer d'eux.
Il n'est pas sûr que les politiques soient prêts à se regarder dans le miroir, pour ce qu'ils représentent subconsciemment dans l'opinion, et la vanité de leurs combats politiques en regard.
Aussi comme en toute religion les grands-maîtres de l'ordre sociologique font semblant de parler par méthaphores paraboliques, mais pour qui sait de quoi ils parlent, on comprend que les-dites paraboles sont en fait très littérales. La métaphore ne l'est pas tant, et consiste essentiellement à nous faire croire qu'elle est d'ordre parabolique là où elle ne l'est pas tant que ça. Et s'il y a manipulation des foules, c'est en ce sens. Ah... C'est pas simple les Arts Divinatoires Ancestraux, je vous dis que ça... Il faut savoir couper les cheveux d'ange en quatre.
Cas particuliers : L'école buissonière (Patrick Buisson et consorts) : Visiblementle bonhomme, et ceux de sont accabi, sont au courant des données sociologiques... Mais plutôt que de leur donner du recul sur la réelle nature de leurs rapports idéologiques sociaux, ils réinvestissent ces données pour les régurgiter à leur sauce, c'est à dire pour les mettre au service de l'idéologie qu'ils défendent, sans chercher un seul instant en quoi la sociologie pourrait les éclairer sur leurs propres illusions.
La sociologie est un instrument de cuisine pour comprendre comment faire de la bonne cuisine sociale en donnant les bonnes clés de compréhention de la matière première. Mais certains psychopathes ne verront jamais un couteau de cuisine comme tel, mais comme un instrument de punition divine à l'encontre de ceux qui représentent le mal pour eux.
Je plaisante, parce que cette valeur sacrée compte bien plus d'agnostiques que de fervents croyants. A la limite, elle aurait bien besoin d'un petit regain de ferveur.
Mais qu'est-ce qui détourne donc la fibre mystique de ses aficionados: Evidemment le réalisme machiavellique dont elle fait preuve. Apparemment, tous les coups seraient permis pour accéder à une miette de pouvoir. Ce n'est pas nouveau : Depuis la plus haute antiquité les complots de couloirs ont fait fureur, à tel point on ne voit pas comment la politique en serait exonérée. Machiavel n'a rien inventé, il a juste admis que ça se passait ainsi, et en a posé les principes de bases sous jacents jusqu'alors. Aux "tartuffes" qui se drappent de moralisme pour grignoter une part de pouvoir, Machiavel leur propose d'assumer, au moins en catimini, cette donne politique de base.
Pourtant la politique est au centre de nos sociétés. Petit "maronnier" : politique désigne tout ce qui concerne la vie de la cité en grec, et privilégier un commerçant plutôt qu'un autre pour son approvisionnement relève en soi de l'acte politique, on n'y échappe pas, car même à ne vouloir aller chez aucun commerçant est aussi un acte politique (Cf : Ghandi). Alors dire : "je ne fais pas de politique" est une pure illusion puisque que ce positionnement est hautement politique.
Bon, on peut dire "je n'émarge à aucun parti, et je ne vote pas"... mais ça reste de la politique. Et ne croyons pas que les pros de la politique ne s'en servent pas : Un opposant aura tôt fait de fragiliser la politique dominante en faisant remarquer qu'en tenant compte de l'abstention, cette dominance ne s'appuie pas sur un consensus vraiment majoritaire dans le pays, et de faire parler les absentionnistes dans son sens.
Par ailleurs, dans l'opposition entre fatalisme conservateur et idéalisme réformateur, l'abstentionnisme se situe clairement dans l'idéologie du fatalisme évidemment.
La morale en Politique
Alors, alors ? On aimerait bien une politique propre et morale, et rien n'empèche de voter (ou pas) pour les tartuffes qui s'en réclament : Car bien évidemment toute proposition de moralisation conforte généralement la politique de celui qui la propose, bizarre.
Mais il convient de s'interroger d'abord sur le propre machiavelisme du peuple dans ses visées politiques, et quand je dis peuple, j'entends un tas de courants contradictoires mais qui définissent une "résultante" qui n'a en général rien de plus clair ou moral que les pros. A la limite, mais non carrément, les pros ne font que donner en représentation les tendances machiaveliques du peuple. Nous n'avons que les politiques que nous méritons finalement.
Avant de tomber à bras raccourcis sur nos pauvres agneaux (bien noirs) politiciens, il convient de nous interroger sur nos propres dynamiques, car bien entendu on aura plus tendance à tancer les travers des politiques qui n'ont pas nos faveurs, plutôt que le contraire : La foi rend aveugle.
Idéalement, les moralistes des deux (ou plus) camps pourraient s'allier pour réclamer ensemble une moralisation de la politque politicienne, et pourquoi pas... Mais sans oublier que ceci serait une manoeuvre politicienne en soi, mais pourquoi pas encore... (la justice séquestre bien les auteurs de séquestration pour les décourager !).
Il n'y a donc pas de moralisme absolu en matière politique, mais des moralismes relatifs. Donc à ne pas sacraliser.
D'ailleurs on a bien vu les dérives du moralisme sacré tant dans le sovietisme que dans le mac-carthisme.
Mais au fait, pourquoi plus de morale en politique politicienne ? Finalement les forces s'équilibrant, ça ne marcherait pas si mal, aux vues des dérives moralistes.
Sauf que la politique ne se résume pas à la vie politiciennes, comme vu plus haut. D'autres acteurs s'y invitent en catimini, et de manière prééminente. Le coté politicien consiste à instaurer des rêgles morales "standard" aux relations sociales.
Alors évidemment, lorsque le politicien se déconsidère en tant que stature morale, c'est tout l'édifice qui vacille.
Mais la question est alors de savoir " A qui profite le crime ? "
La déliquescence des rêgles morales* profite évidemment aux puissants dès lors qu'on leur lâche la bride : Les tartuffes théocrates en milieux dévots, les militaires en économie faible, et surtout les grands patrons et financiers au niveau mondial. Sûr : L'absence de rêgles magnifie nécessairement le pouvoir de l'argent en le libérant de toute contraintre quand à corrompre le système à son avantage.
Alors une politique "libérale" consiste à leur lâcher la bride = moins d'état = moins de contraintes pour eux = leur laisser les choix politiques par incitations financières interposées.
Notons au passage, que cette absence de rêgles morales pour eux au détriment de la société risque de succiter quelques réactions épidermiques, auxquelles il faut mettre bon ordre préventivement. Donc renforcer un ordre moral pour les autres, propre à les décourager de toute réaction "inconvenante", par avance. Voir détourner le sentiment de spoliation vers des boucs émissaires : Le sale voleur prêt à vous dépouiller, l'étranger qui tend à polluer votre maîtrise sur votre société : Exactement comme les puissants finalement, qu'on oublierait donc en se laissant obnubiler par les premiers.
Moins de morale pour la politique affairiste =
Plus de (des-)ordre moral pour le citoyen lambda.
Alors de la morale ordinaire, oui ! Mais toujours à commencer par règlementer strictement les dérives des puissants, car disposant de plus de moyens à s'y soustraire... Quand j'entends "ordre moral", je sors mon flingue tout de suite. Non que je refuse tout ordre moral, mais que sa notion même en soit gravement pervertie par de puissants margoulins et leurs valets.
Alors les démocrates et socialos seraient plus moraux ? Sauf à jouer à réclamer une part du gateau conséquente pour eux même... Mais pourquoi pas, à condition de re-répartir cette part le plus équitablement possible.**
Et les communistes donc ? Ils ont un problème certain : Les aparatchiks soviétiques ont simplement pris la place des patrons, avec moins de talent, en se comportant pire qu'eux. Et le communisme n'a toujours pas su faire l'analyse des causes de son propre échec moral à ce niveau.
* Moins de morale = insécurité ; Mais eux ont les moyens de se payer des gardes du corps.
** Le problème de tout prédateur est de tirer un maximum de son cheptel sans en compromettre la survie : Le problème des affairistes est que non seulement les employés font marcher la machine productive, mais aussi que leurs dépenses font tourner l'économie... d'où un certain paternalisme bienveillant très peu altruisme quand même, et aux limites vite atteintes.
Inversement.. une politique sociale qui voudrait taxer à mort les entrepreneurs financiers ou autres risquerait de tuer la vache à lait : Il faut au prédateur mesure garder, mais un esprit trop revanchard viserait plus à torturer la bête qu'à l'exploiter raisonnablement, voir humainement. Et c'est délicat, car comme chacun sait littéralement, "les vaches à lait n'aime pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier", et pour peu qu'elles se sentent bousculées elles iraient bien voir si l'herbe n'est pas plus verte dans le pré d'à coté. Par là elles possèdent un moyen de pression sur le politique qui n'a rien de démocratique, les vaches ! Pour que la démocratie reprenne ses droits, il faut harmoniser les politiques sociales des différents prés, et/ou faire en sorte de se passer au maximum de leur savoir faire et moyens financiers, en redonnant au politique les moyens de les acquérir au nom des électeurs - ne s'agit pas tant de leur confisquer, que de travailler à l'acquérir par nous même, parce qu'un savoir faire ça ne se confisque pas, ça s'apprend -.
Dernière utopie : La prégnance des financiers sur le politique est telle qu'on pourrait imaginer de devoir élire leurs dirigeants pour éviter qu'ils ne court-circuitent la démocratie. - Les patrons c'est autre chose mais les banquiers élus pourraient subordonner leurs prêts à des minimas sociaux au sein des entreprises -.
Le travail est un peu facile maintenant qu'il est tombé de son piédestal tout seul.
Alors pourquoi accabler un Dieu à terre ?
Eh bien parce que s'il est à terre, ce n'est sans doute pas là où on l'avait précédemment Sacralisé, et on serait prêt à réinvestir un autre dieu pour les mêmes raisons.
Alors dé-diabolisons quand même le bonhomme et ne tombons pas dans l'anti-sarkosisme primaire. Le bonhomme a des convictions qu'on peut ne pas partager, mais elles sont là, et dans son domaine (la droite droitière) on peut lui concéder une relative bonne appréciation des choses, et certaines réussites.
Ceci dit revenons sur ses (et nos) valeurs sacrées :
"Liberté" : "Travailler plus pour gagner plus" qui se déclinerait maintenant en "Travailler plus pour rembourser plus" au sens où "qui paye ses dettes s'enrichit". En fait, ce concept divin est un peu surfait, Il faut entendre "j'ai des copains très riches, et si vous leur laissez la liberté de faire du fric, l'économie ne s'en portera que mieux, et vous pourrez en ramasser les miettes". La liberté d'entreprendre, pourquoi pas, mais c'est un peu étriqué comme définition de la liberté, surtout en période de gripage du système.
Aussi la liberté c'est celle de ne pas dépendre de l'état pour sa protection sociale, voir protection tout court (multiplication des polices municipales, sociétés de protection, et autres assurances de protection mutualistes). C'est la privatisation des services de protection de l'état au nom de la liberté de choix (en fait de la "libre" concurence surtout, nonobstant on se prive de la liberté de choisir entre un servive de l'état, qui disparait alors, et lesdits services privés)... mais tous ces organismes privés répondent à la logique de leurs intérêts privés * : qui nous protêgera contre leur logique égocentrique quand à notre protection ? D'où justement :
* Reste le choix de faire marcher la concurence entre services privés concurents, mais néanmoins dans la même logique d'intérêts privés, alors que le public reste subordonné à une politique définie par la démoratie.
"Sécurité" : Bizarre comme but sacré, pour quelqu'un qui n'a cessé de couper dans les effectifs de police, et qui n'a pas donné les moyens aux juges (et d'application des peines) de faire leur boulot. En fait son véritable "crédo" a toujours été moins d'état, plus de liberté à l'entreprise privée, et moins de charges pour ces derniers. Mais voilà, moins d'impôt, c'est moins de police et de justice, et ça va plutôt à l'encontre de la sécurité.
Ce qui manque c'est une méthode : Baisser les impôts pour dynamiser l'économie c'est une option... Mais l'honnêteté consisterait à annoncer la couleur sur la sécurité : moins de sous dessus (voir sans de sous dessus).
Alors évidemment le truc de Sarkosy, c'est augmenter la productivité : Si on doublait la productivité des fonctionnaires on pourrait supprimer le tiers d'entre eux. Sauf que la productivité ça ne se décrète pas, il faut de la méthode. Ainsi pour la sécurité on attendrait que la productivité porte des résultats, et alors seulement on devrait pouvoir envisager de baisser les effectifs au faire et à mesure des progrès. Mais c'est un agnostique : Il ne croit pas à la bonne volonté des gens pour se rendre plus productifs, alors il réduit les effectifs en augmentant les tâches : aux fonctionnaires de se démerder pour s'en sortir. Voilà sa méthode d'amélioration de la productivité.
Mais aussi, une des méthodes pour doper la productivité consite à précariser les travailleurs, qui se donneraient à fond dans une place qu'ils doivent justifier au jour le jour (à moins qu'ils ne fassent une déprime). Or précarité rîme avec insécurité encore... Aussi dire qu'on va sécuriser l'auto-radio du péquin d'un coté en insécurisant son emploi de l'autre (qui lui permettrait d'acheter 3 auto-radios par mois), c'est un peu paradoxal.
Aussi moins s'impôts pour doper l'industrie certes, mais avant de baisser les impôts on commence par rembourser ses dettes, parce que le seul moyen de les rembourser, c'est l'impôt. Et tant qu'à faire la chasse aux niches fiscales, autant commencer par la rente faite aux banquiers octroyée par les intérêts de la dette.
"Egalité" : "moderniser la France", tout le monde est d'accord, sauf que Mr Sarkosy entend quelque chose d'un peu différent là dedans. Moderniser, c'est s'aligner sur le fonctionnement du monde actuel. Par exemple : les délocalisations et déficits de balance extérieure sont dus à la rentabilité d'une main d'oeuvre privée de protection sociale. Être moderne serait donc de tailler toujours plus dans les acquis sociaux pour nous mettre à niveau de l'actualité du monde (mais soyons clairs pour être au niveau de la Chine, il faudrait diviser salaires et protection sociale par 10 ! ! ! ). Les Suisses, avec un coût du travail plus élevé, s'en sortent bien eux, par ex..
Et c'est oublier que ces pays émergeant ne demandent qu'à accéder à notre niveau de vie et protection sociale, qui représentent à leur yeux ladite "modernité". Alors qu'on dise "on va faire une pose dans la modernité, en attendant que nos concurrents arrivent à notre niveau", pourquoi pas, mais qu'on ne dise pas que c'est "moderne" de saccager ce qui a fait notre modernité à laquelle tous aspirent, de grâce, non !
En plus, il a la modernité nostalgique : Notre pseudo identité nationale recroquevillée sur des valeurs pétainistes, les valeurs chrétiennes d'une certaine France éternelle... Bonjour la modernité ! Mais il sait rester cohérent encore : l'identité nationale s'accomoderait ainsi parfaitement du modèle allemand par exemple ?!
Son credo reste la productivité par la concurrence (la base du libéralisme économique), alors prétendre qu'on va protéger l'industrie française des délocalisations et du dumping social, c'est quand même un chouilla contradictoire pour un libéral "adepte" de la régulation des marchés par la libre concurrence. Le libéralisme sauvage est sensé laisser une chance "égale" à chacun de réussir. C'est une pure vue de l'esprit : l'argent va à l'argent, tout le monde sait ça. L'égalité de chance dans le libéralisme, c'est surtout l'égalité de chance de se faire dégommer par un snipper économique à la solde de ceux qui peuvent se payer leurs services.
Fraternité (égalité) : Discrimination positive à priori, c'est bien. Mais comment faire de la discrimination positive en arrêtant pas de faire de la différence la source de tous nos maux sociétaux. Alors soit, les chiffres disent qu'il y a plus de chômeurs, illettrés, délinquants chez les populations issues de l'immigration que chez les "souchards" (population de souche). D'abord c'est normal : il y a a toujours plus de problème dans les basses couches de la société (économiquement précarisées). Et l'immigration dont on parle est celle de ceux qui viennent en France pour faire les boulots que les souchards ne veulent plus faire, habiter les taudis que les souchards ne veulent plus habiter, se prendre le mépris des classes moyennes que les souchards ne veulent plus se prendre. Le racisme est surtout un racisme de classes travesti ethniquement, et le problème consiste essentiellement à vouloir cantonner ces populations à ce rôle ingrat plutôt qu'à faire jouer l'intégration.
Alors bien sûr qu'après avoir débattu sur l'identité nationale en fustigeant l'origine ethnique des gens ne provenant pas de "notre" civilisation, on leur donnent toutes leurs chances d'intégration harmonieuse en suscitant la défiance à l'embauche et au logement, voir même aux loisirs (boites de nuit).
Et relativisons, le chiffres sur la délinquance. Prenons un exemple décalé pour dépassionner : les enfants victimes de pervers ont trois fois plus de chance de développer une perversité que les enfants "normaux" (c'est dit exprès comme ça). Et dit ainsi, on les maquerait bien d'une assistante sociale à vie.
Sauf, sauf que trois fois plus de chance veut dire passer de 1 à 3 chances sur cent de développer une perversité. Ce qui veut dire qu'il leur reste quand même 97% de chances d'être parfaitement "normaux" et que le différentiel avec la population dite normale n'est que de l'ordre de 2%. Rien quoi, et que donc vouloir les marquer au fer rouge de l'infamie programmée serait inadéquat à 97%, voir pathogène en soi.
Et bien, c'est ce qu'on fait avec les "origines étrangères" : On ostracise 97% de cette population pour ses 3% qui ne sachent pas se tenir. Nonobstant cet ostracisme créant des guettos, les premières victimes de ces 3% ce sont leur congénères. Double peine : victimes de leur relative sur-délinquance, et victimes de la mauvaise image que cette relative sur-délinquance jette sur eux.
Et nous sommes toujours dans la même logique : autant qu'ils restent "entre eux", les souchards ne veulent pas se coltiner une sur-délinquance des classes sociales économiquement précarisées.
Alors discrimination positive, égalité et fraternité, mon oeil !
Là ça va être dur parce que le réalisme est un concept flou, même s'il a la vie dure. D'autres notions y sont entremèlées comme dans une plâtrée de Spaghetti, tel que le concret, le pragmatisme, la lucidité, le rationalisme, et bien d'autres moins évidentes ; le conservatisme, le fatalisme, la nostalgie, etc.
Cette Valeur Sacralisée est à priori indéboulonnable de son piédestal : Le réalisme étant à priori la volonté de ne pas zapper le réel, on voit mal en quoi ce ne serait pas incontournable comme valeur absolue.
Il y a juste un petit bug là dedans, mais aux conséquences incalculables si l'on n'y prend garde : C'est que le Monstre tronque nos perceptions des choses.
Ainsi l'on a longtemps cru que la terre était plate, d'ailleurs les marins ne disent-il pas "la mer est plate aujourd'hui" et c'est vrai à leur échelle... même s'ils savent parfaitement que la terre est ronde quand ils entreprennent d'en faire le tour : Mais les apparences premières sont trompeuses.
Maintenant si je vous dis que la terre est aplatie aux pôles, et a la forme d'une poire. Vous me direz que c'est une caricature grossière de la réalité parce que sur une photo prise de l'espace ça ne saute franchement pas aux yeux. Mais savez vous que mathématiquement ce constat est plus probant que le fait que la terre soit ronde ? les variations de la rotondité poiresque de la terre sont plus importantes que les variations entre la courbure de la terre et une ligne droite. Étonnant non ? Ainsi lorsque nous regardons l'horizon, nous y voyons plus une ligne droite que nous ne percevons la forme de poire de la terre sur une photo de l'espace.
Alors le réalisme ça consiste les trois quarts du temps à s'illusioner sur nos perceptions premières des choses, alors même que la science nous a appris depuis longtemps que ces perceptions ne sont pas à même de rendre compte correctement de la réalité du monde.
Bon, nous ne sommes que des produits de l'évolution des espèces, et notre intellect immédiat a été formaté pour répondre à nos besoins vitaux les plus essentiels, pas à saisir l'infinie complexité des choses au delà des apparences : Il nous faut faire violence à notre raison immédiate pour y parvenir.
Réalisme ne rîme pas toujours avec prise en compte réelle de la réalité, loin s'en faut.
Ainsi au foot, on dit d'une équipe qu'elle a fait preuve de réalisme lorsqu'elle a marqué plus de but que l'aversaire qui s'était créé bien plus d'occasion. C'est un peu galvaudé, les autres ont souvent manqué leurs buts plus par malchance alors que le vainqueur a été particulièrement chanceux. Le réalisme en question n'est que de la chance (octroyée par le Monstre en Spaghetti Volant rapelons le)requalifiée ainsi à postériori : Le score eut été inverse par deux tirs un chouilla à droite ou à gauche, on eut dit que le résultat était logique, soyons clairs.
Alors le terme de réalisme est surtout utilisé en politique et en économie, et souvent dans le même sens à postériori : Une politique (économique ou sociale) n'est souvent pas réaliste à priori (même si elle s'en réclame), mais se révèle telle après coup si elle réussit, avec les mêmes aléas, point.
Mais plus précisément : Qu'est-ce qu'être "réaliste" pour eux ?
C'est prétendre qu'on veut rester concret, mais nonobstant rester fidèle à l'idée de ce qu'on se fait du concret... Et là on est plus dans l'idéologie que dans le "réalisme" proprement dit.
Réalisme veut dire avant tout : "Je perçois que les choses sont ainsi, et je m'y conforme pour être efficace".
C'est avant tout une forme de fatalisme machiavéliste : "Les choses sont telles qu'elles me paraissent être, je ne compte pas changer l'ordre des choses, mais m'en servir à mon profit". C'est une forme de conservatisme, voir d'immobilisme : "Laissons les choses telles qu'elles ont l'air d'être, on s'en accomode parfaitement comme ça, alors pourquoi en changer ?"
Plus qu'un conservatisme politicien, c'est un conservatisme de pensée :"Pourquoi vouloir changer les choses en voulant les penser autrement, ne touchons pas à notre perception des choses. Ca nous a plutôt réussi jusqu'alors, y a pas de raison d'y changer quoi que ce soit."
Sauf que le monde se renouvelle constamment et doit être repensé de même.
Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain : quand un système de représentation marche, pourquoi en changer effectivement. Mais celà ne doit pas empêcher de faire des recherches sur d'autres modes de pensées, car le jour où notre système de pensée ne sera plus en phase avec des évènements imprévus, nous aurons alors des alternatives de pensées prêtes à l'emploi... Ca vaut le coup de s'y mettre.
Voir même ces explorations sur de nouvelles perspectives d'envisager les choses nous permettrons peut-être de mieux comprendre la situation stable actuelle (je ne parle pas de maintenant : févr. 2012 !),et de la repenser autrement sans pour autant y changer grand chose dans l'immédiat tant que pas nécessaire... (penser la terre ronde n'a pas changé grand chose dans le transport maritime entre Rouen et Paris. Ah si ! il y avait des Nouilles et de la bière chinoises à bord désormais)
Le réalisme s'oppose à l'utopie :
L'utopie se base au contraire sur l'idée que le monde n'est pas tant ce qu'on veut bien le voir frileusement, mais plutôt comme rempli de potentialités cachées à découvrir avec un peu d'imagination. Et que donc il pourraît être autre si on prenait la peine de le repenser autrement.
N.B. : L'utopie est aussi à déssacraliser, mais là n'est pas le propos.
Le réalisme est ainsi parfois une sorte de réaction à l'utopie, au changement : "houlà ! ça va trop vite, revenons vite à nos concepts antérieurs avec lesquels on savait où on allait (et où on n'allait pas, surtout)". Ce peut donc recouvrir une certaine nostalgie du passé où tout y était tellement plus simpl(ist)e. Et ce n'est plus tant du conservatisme que du repli sur soi.
Bref, le réalisme consiste surtout à s'illusioner sur le fait que nos conceptions actuelles du monde sont nécessairement valables en elles même, et ce in eternam donc.
Pour voir et aborder le monde de façon réellement réaliste, il faut tenir compte de la "réalité" de nos illusions sur notre perception du monde, et donc faire marcher notre imagination pour voir au delà des apparences rassurantes.
Réalisme réel = Imagination ... ... ... Allons donc !?
"Soyons réalistes : visons l'improbable !" Tel qu'un Dieu de Spaghetti par exemple.
Et le Monstre dit à Saint Forban d'Aquin : "Le Ying et le Yang : Voilà une valeur qu'elle est insacralisable encore..."
C'est une notion d'une pureté inaltérable, parfaite... Non évidemment ! Parce qu'il y a toujours un peu d"imperfection dans la perfection et inversement... Ce qui en fait une valeur parfaite dans son imperfection : d'où une Valeur Sacrée car Insacralisable... Vous suivez ? (on ne vous a jamais dit que les Arts Divinatoires ancestraux étaient faciles d'abord). Le Monstre en Spaghetti Volant est La Parfaite Illustration de cette notion... "IL" ne l'inventa point : "IL" EST l'essence même de cette Notion, Sa Transcendance Parfaite... Ramen.
De doctes Maîtres Pasta se sont d"ailleurs longuement penchés sur la question de savoir si Sa Boulette de Viande gauche était plus parfaite que Sa droite ou inversement, jusqu'au jour où IL leur répondit que c'était kif-kif, sauf que Sa Boulette droite était plus pareille à l'autre, "à moins que la réponse ne se trouve dans Mes Patafioles", a-t-IL ajouté espièglement. Et les Maîtres Pasta de reprendre leurs doctes investigations en coupant les cheveux d'anges en quatre.
Bref, "IL" créa donc le monde à Son Image : A la fois Parfait ET Imparfait, Intelligent ET Inintelligent, c'est très fort (évidemment ! A quoi pouvions nous donc nous attendre d'autre de Sa Part ?)
En illustration, étudies donc ces deux notions antagonistes, et pourtant indissociables : L'Ordre et l'Anarchie LUI suggéra-t-il. Et ainsi il fit :
L'ordre poussé à son paroxysme, c'est le fascisme, le communisme, l'inquisition, l'islamisme, la révolution française, et autres chasses aux sorcières. Et le paradoxe saute tout de suite aux yeux : Ce sont de grands désordres en soi, qui instaurent d'emblée ce qu'ils prétendent combattre.
Question "folies et absurdités" faites au nom d'un Ordre Sacralisé, ça se pose bien.
A l'opposé, l'anarchie totale ne vaut guère mieux. L'anarchie est une notion qui voudrait que chacun dispose de son libre arbitre comme il l'entend, en dehors de toute coercition. Belle utopie, mais qui suppose que chacun soit à même soit à même de gérer sa propre responsabilité vis à vis des autres en toute "raison garder" et équité. Mais voilà : Si l'humain était un être naturellement raisonnable et équitable, ça se saurait.
Ceux qui réclament l'équité sont bien souvent les exclus d'un ordre inéquitable ; Mais dès qu'ils s'emparent du pouvoir, ils s'empressent bien souvent à bafouer leur bel idéal dans un esprit revanchard et/ou égocentrique.
L'anarchie mal gérée (mais peut-elle l'être autrement ?), c'est l'expression de la sélection naturelle dans sa forme la plus brutale. Pourquoi pas ? Parce que l'humanité se bâtit justement sur des valeurs communautaires basées sur l'équité précisément, une solidarité relative envers l'exclu de l'ordre équitable (à condition qu'il n'en profite pas pour jouer sur un misérabilisme machiavélique afin d'en tirer avantage indu - mais peut-il faire autrement alors ?)
L'anarchie s'exprime dans l'absence d'ordre équitable précisément, dans la finance internationale ou les guerres civiles qui privilégient injustement la loi du plus fort dans la maîtrise des instruments de pouvoir (armes, argent etc.) Pourquoi pas ? Même réponse.
Sacraliser l'Ordre ou l'Anarchie revient à ignorer les dérives négatives de chacune des parties, comme les bienfaits que l'autre peut nous apporter.
Aussi le darwinisme social a-t-il atteint ses limites, conclut-il.
La sélection naturelle n'est plus guère plus à l'ordre du jour : Où l'on vit donc l'hégémonisme humain s'affirmer avec tant de force dans la nature qu'il en finit par compromettre la survie de son propre écosystème.
Et nous ne savons plus nous arrêter, trop préoccupés à devancer notre voisin humain dans une compétition darwiniste inter-personnelle, de classe, et communautaire.
Affirmer notre prééminence à une niche économico-écologique devient ubuesque, face aux sélections naturelles dangereusement dévastatrices pour nous-même, en retour, que nous imposons à la nature.
L'écologie bien comprise ne consiste plus désormais à laisser les mécanismes de sélection naturelle reprendre leur droit naturellement, mais au contraire à protéger la nature contre une sélection naturelle drastiquement dangereuse, par nous induite.
La dicotomie ordre naturel/humain reste néanmoins vain, tant l'Humain ne reste qu'un sous produit de la sélection naturelle ne cherchant qu'à saccager son écosystème à son profit à court terme, en bon prédateur qu'il reste... repoussant toujours à plus tard sa responsablité envers un monde qui peine de plus en plus à pérenniser ses bienfaits dans la durée, alors que ça ne dépend plus que de lui.
Que dire ? Avant nous ne disposions que des bienfaits que "Dieu", "Dame Nature" autrement dit, avait mis à notre disposition (un tantinet transformés par nous pour ce faire néanmoins) : Nous n'aurons désormais que les bienfaits que nous aurons su en préserver et restaurer. Nous ne dépendrons plus tant de Dieu, nous serons devenus Dieu, en ce sens où ce dont nous disposerons désormais ne proviendra que de notre bon vouloir gestionnaire, ou non... On va enfin savoir si Dieu est bon et miséricordieux à notre encontre en devenant notre propre Dieu : J'ai comme un doute, tout à coup...
Mais comment en sommes nous arrivés là ?
Les Théologiens judéo-chrétiens disent que Dieu créa l'Homme à son image, en ce sens que nous avions vocation à dominer son monde accessible, à son instar. Mon oeil (unique), c'est le Monstre qui créa l'Humain à son Image : Si Parfaite Et Imparfaite à la Foi_, et donc Parfaite dans Son Imperfection.
La création de l'Humanité :
Le Monstre en Spaghetti Volant en eut un peu marre des récriminations continuelles des peuples Midget, Midgit, et de la Ligue des Pirates Insatisfaits.
"IL" créa donc le peuple Humain qui fut appelé à gérer lui-même son monde, avec les pleins pouvoirs à terme, en dehors de tout recours intempestif à Sa Divine Providence, bref à devenir un chouia une Déité Monstrueuse comme LUI.
"IL" inventa donc pour eux donc "la responsabilité" liée à la liberté de gérer les choses à sa guise, et d'en subir les conséquences.
Les humains commencèrent par faire un Volcan de Cidres pour surclasser le Divin Volcan de Bières, car il fallait bien trouver aux humains un moyen de marquer leur divine promotion.
Aussi le Monstre y mit un bémol : "IL" dit que les Humains n'auraient pas de pouvoirs divins d'emblée, mais devraient acquérir progressivement cette toute puissance par eux même au fil des générations.
Et même que, pour éviter qu'ils ne l'acquièrent plus vite que leur maturité ne leur permettrait de la maîtriser, "IL" leur mettrait des bâtons dans les roues par Toucher Nouillesque pervertisseur dans leurs expérimentations à fin de parfaire leur maîtrise par la connaissances des choses.
Un extraterrestre *, nommé Xanu, prétendra avoir fait sauté les Volcans de Bières et de Cidres, et autres usines Hight Tech et strippers, mais en vérité je vous le dis, ce fut le Monstre qui ne donna guère aux humains les connaissances pour entretenir ces merveilles, dans la mesure où ils se devaient de les acquérir par eux même au faire et à mesure de leur accession à la divine maîtrise de leur Pasta.
* De très anciens textes en patois pastafari ancien, difficilement traduisibles, font état du fait que Le Monstre aurait créé d'autres planètes avec d'autres peuples. Certains passages suggèrent éventuellement que de la Pasta Primitive seraient issus plusieurs Déités Monstrueuses qui auraient chacune créé ainsi leur propres planètes avec leur propre peuple : Le Monstre Fajitatien Volant les Shadocks sur leur planète déformable (pas plus doué que le MSV !), qui voyagent à bord de vaisseaux pirates interstellaires ; Le Monstre Pizzaïolesque Volant les Gibis avec leur planète discobolique (qui voyageraient en soucoupes volantes) ; Le Monstre Croissantesque Volant les Gabrielliens, sur la planète "Gabrielle" (Un gabriellien, prénommé Ange, serait venu apparaître à plusieurs prophètes terriens pour leur délivrer leur folle sagesse - Ying & Yang obligent -) ; d'où aussi les Couscousistes, Galette-de-milistes, Baguettistes, Kebabistes, Hamburgeristes (SPAM), et autres Udonistes (dits aussi Edonistes), mais Notre Monstruosité Spaghettienne est notre Créateur perso et reste LE Seul jusqu'à preuve du contraire...
Ceci dit au bout de quelques milliers d'années nous sommes enfin à la veille de notre ascension au statut de Dieux Vivants doués d'une Toute Puissance Quasi-Divine sur notre monde, mais sommes nous assez matures pour en être Dignes ?
Saurons-nous gérer l'avênement de Notre Ordre, tout en sachant gérer le "lâcher prise" nécessaire à cet Ordre même ?
Mais le Monstre avait bien prévenu : "Devenir Une Déité Monstrueuse, Intelligente et Inintelligente à la fois n'est pas un Chemin parsemé de Pétales de Roses. Il ne suffit pas de copier un modèle en bêlant, ça s'apprend en commetant ses propres erreurs.
Pour en revenir à nos Moutons Noirs ou dociles :
Et le Monstre délivra ces quelques conseils :
Tout Ordre comporte en soi ses propres effets pervers.
Ce qui ne veut dire que tout Ordre est à priori à proscrire.
Car tout Ordre est sencé garantir l'équité entre tous, mais génèrant nécessairement ses propres dommages colatéraux dans son incontournable imperfection ; Il appartient à cet Ordre de prendre la mesure de ses propres dérives et de tout tenter pour les corriger, tout au moins les amoindrir dans toute la mesure du possible pour raccrocher les wagons des exclus de son propre système à ce dernier, voir même de les privilégier, car ce n'est que justice.
Y compris le régne animal, végétal, voir minéral, car même si la vengeance leur est étrangère, nos incontournables erreurs non corrigées finissent toujours par avoir des conséquences néfastes. C'est le lot de toute déité nécessairement Imparfaite. "Tenez, MOI JE ME beurre la gueule chaque fois que je constate les dérives de Mon Monde Imparfait"... "Qui a dit - Tous les prétextes LUI sont bons - Là ? Ce n'est pas Monstre possible une telle pertinente impertinence quand même..."
Et n'oubions pas que Le Monstre n'interviendra pas : Nous ayant créé pour être indépendants, ceci dit il est écrit qu'IL se laisse facilement attendrir par les apparats de Pirates, qui ont toujours été ses préférés en qui il se reconnaît le mieux.
Un conseil avisé du Monstre question dignité : "Foutez vous en, j'ai bien conçu Votre Monde un soir de beuverie". Aussi ne sommes nous pas obligés de suivre les préceptes du Monstre.